TCA: Les faits

(ceci est une ébauche en cours de rédaction concernant des statistiques liées aux TCA)


TCA

Selon un sondage de 2002, 1,5% des femmes canadiennes ayant entre 15 et 24 ans avaient un trouble des conduites alimentaires.
Government of Canada. (2006). The Human Face of Mental Health and Mental Illness in Canada 2006.

Les TCA dans l'enfance et l'adolescence

Dans une étude menée chez des fillettes de 5 ans, une grande proportion des sujets ont démontré que les attitudes malsaines par rapport à la nourriture et au poids s'installent très tôt. Une grande proportion des sujets associaient un régime à des restrictions alimentaires, une perte de poids, et à la minceur.
Abramovitz, B. A. & Birch, L. L. (2000). Five-year-old girls’ ideas about dieting are predicted by their mothers’ dieting. Journal of the American Dietetic Association, 100 (10), 1157-1163.

Selon un sondage de 2002, 28% des filles de neuvième année (14-15 ans) et 29% des filles de dixième année (15-16 ans) disent avoir adopté des comportements visant à perdre du poids.
Boyce, W. F. (2004). Young people in Canada: their health and well-being. Ottawa, Ontario: Health Canada

37% des filles de neuvième année (14-15 ans) et 40% des filles de dixième année (15-16 ans) disent se trouver trop grosses. 12% des élèves ayant un indice de masse corporel (IMC) dans la normale disaient essayer de perdre du poids.
Boyce, W. F., King, M. A. & Roche, J. (2008). Healthy Living and Healthy Weight. In Healthy Settings for Young People in Canada.

Dans une étude concernant les jeunes de 11 à 18 ans, on peut ressortir que 30% des filles et 25% des garçons ont dit être taquinés par leur pairs concernant leur poids. 29% des filles et 16% des garçons ont dit être victimes des mêmes taquineries à la maison.
Eisenberg, M. E. & Neumark-Sztainer, D. (2003). Associations of Weight-Based Teasing and Emotional Well-Being Among Adolescents. Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine, 157(6), 733-738.

Les jeunes filles ayant été taquinées par rapport à leur poids par des membres de leur famille sont 1,5 fois plus à risque de développer un trouble des conduites alimentaires 5 ans plus tard.
Sztainer, D. R., Wall, M. M., Haines, J. I., Story, M. T., Sherwood, N. E., van den Berg, P. A. (2007). Shared Risk and Protective Factors for Overweight and Disordered Eating in Adolescents. American Journal of Preventative Medicine, 33(5), 359-369.

Dans une étude concernant les enfants de 11 à 16 ans, 10% des enfants ayant un poids normal ont dit être victimes d'intimidation, contre 15% des enfants présentant un surpoids, et 23% des enfants obèses.
Janssen, I., Craig, W. M., Boyce, W. F. & Pickett, W. (2004). Associations Between Overweight and Obesity With Bullying Behaviours in School-Age Children. Pediatrics, 113(5), 1187-1194.

Dans un étude menée chez des filles de 14 et 15 ans, il a été démontré que les adolescentes qui essayaient un régime alimentaire strict avaient près de 20% de chances de développer un TCA dans l'année qui suit.
Patton, G. C., Selzer, R., Coffey, C., Carlin, J. B. & Wolfe, R. (1999). Onset of adolescent eating disorders: population based cohort study over 3 years. British Medical Journal, 318, 765-768.

Selon une étude norvégienne, les élites sportives montraient un plus grand pourcentage de trouble de conduites alimentaires que le reste de la population.
Les athlètes féminines qui pratiquent des sports où l'esthétisme est important (danse, gymnastique, patinage artistique, etc.) semblaient être celles pour qui le risque était le plus élevé.
Sungot-Borgen, J. & Torstveit, M.K. (2004). Prevalence of Eating Disorders in Elite Athletes is Higher Than in the General Population. Clinical Journal of Sport Medicine, 14(1), 25-32.

Selon une étude menée chez environ 5000 adolescents, plus de 1/2 des filles et de 1/3 des garçons adoptent des comportements malsains pour contrôler leur poids (jeûne, vomissements, laxatifs, sauter des repas ou fumer pour contrôler l'appétit).
(Neumark-Sztainer, Story, Hannan, Perry, & Irving, 2002). 
Cogan, J. C., Smith, J. P. & Maine, M. D. (2008). The risks of a quick fix: A case against mandatory body mass index reporting laws. Eating Disorders: The Journal of Treatment & Prevention, 16, 2-13.


Boulimie

La durée moyenne de la boulimie est de 8,3 ans.
Hudson, J. I., Hiripi, E., Pope, H. G. & Kessler, R. C. (2007). The Prevalence and Correlates of 
Eating Disorders in the National Comorbidity Survey Replication. Biological Psychiatry, 61(3), 348-358.


Sa prévalence à vie est de 1,5% chez les femmes, et 0,5% chez les hommes.
Hudson, J. I., Hiripi, E., Pope, H. G. & Kessler, R. C. (2007). The Prevalence and Correlates of 
Eating Disorders in the National Comorbidity Survey Replication. Biological Psychiatry, 61(3), 348-358.

Anorexie

La prévalence à vie de l'AN est de 0,9% chez les femmes, et de 0,3% chez les hommes.
Hudson, J. I., Hiripi, E., Pope, H. G. & Kessler, R. C. (2007). The Prevalence and Correlates of 
Eating Disorders in the National Comorbidity Survey Replication. Biological Psychiatry, 61(3), 348-358.

L'anorexie mentale est la maladie psychiatrique qui a le taux de mortalité le plus élevé. On estime de 10% des personnes souffrant d'anorexie mentale décéderont dans les 10 années suivant l'installation du trouble.
Sullivan, P. (2002). Course and outcome of anorexia nervosa and bulimia nervosa. In Fairburn, C. G. & Brownell, K. D. (Eds.). Eating Disorders and Obesity (pp. 226-232). New York, New York: Guilford.

Hyperphragie boulimique

La prévalence à vie de l'HB est de 3,5% chez les femmes, et 2,0% chez les hommes.
Hudson, J. I., Hiripi, E., Pope, H. G. & Kessler, R. C. (2007). The Prevalence and Correlates of 
Eating Disorders in the National Comorbidity Survey Replication. Biological Psychiatry, 61(3), 348-358.

Formes non spécifiques de troubles des conduites alimentaires